Depuis 2016, un travail de fond est mené par le BRGM dans le cadre de ses actions d'appui aux politiques publiques afin de compléter, mettre à jour et valider les informations présentes dans la base de données "Gisements, gîtes et indices France". Créée dans les années 2000 à la demande du Conseil scientifique du BRGM, cette base de données avait pour vocation d'évaluer le potentiel minéral d'un district minier, d'une région ou encore d'une ceinture minéralisée en se basant sur la somme des productions passées, des ressources et des réserves.
L'architecture de cette base de données a été révisée afin de certifier les données relatives aux productions cumulées passées, aux réserves et aux ressources; prérequis indispensables à l'utilisation de cette base pour des méthodes de cartographie prédictive ou encore pour des analyses de filières d'approvisionnement.
En 2020, une application potentielle de cette base de données à travers l'application de la méthode prédictive DBQ (DataBase Querrying), développée par le BRGM, avait été testée (voir le rapport RP-69922-FR).
De plus, la base est désormais conforme au modèle de données pour les ressources minérales de la directive européenne INSPIRE.
L'action s'est conclue en 2021 par la réalisation d'un atlas de cartes des substances minières répertoriées dans le sous-sol métropolitain. Cet atlas, initié en 2002 (SIG Mines France) synthétise les ressources historiques estimées, les productions passées ainsi que le contexte géologique associé aux gîtes et gisements métropolitains de 24 substances ( tungstène, antimoine, zirconium, cobalt, hafnium, vanadium, niobium, chrome, lithium, béryllium, cuivre, étain, tellure, scandium, molybdène, titane, indium, sélénium, tantale, nickel, germanium, gallium, argent et or). L'étude ne comprend pas les ressources associées aux saumures géothermales.