Les résultats reflètent mieux l’impact réel de l’utilisation des ressources, tant celles extraites du territoire national que celles mobilisées indirectement hors de nos frontières pour produire et transporter les produits importés. La prise en compte des flux indirects de matières conduit à augmenter considérablement le chiffrage des flux apparents. Cela concerne notamment les importations de combustibles fossiles et de minerais métalliques, qui contribuent à alourdir l’empreinte matières de la France. Cette dernière, s’élevant à 13,2 tonnes par habitant en 2014, reste toutefois inférieure à la moyenne européenne et a décru légèrement depuis 2008.
Une étude du Commissariat général au développement durable propose une méthodologie de calcul améliorant celle utilisée actuellement pour la France. Elle permet notamment d’associer à chaque catégorie de produit consommé l’empreinte matières qui lui est associée.