La deuxième Conférence environnementale pour la transition écologique s’est tenue les 20 et 21 septembre.
21 septembre 2013

Cinq tables rondes ont rassemblé les parties prenantes : organisations syndicales, organisations d’employeurs, associations représentant les collectivités locales et associations non gouvernementales environnementales. L’une d’entre elles était consacrée à l’économie circulaire.

Un des enjeux du XXIème siècle sera de valoriser le plus possible nos ressources. Si aucune mesure n'est engagée, les coûts environnementaux de production d'eau, d'énergie, de métaux, de matières ou de nourriture vont croître de manière exponentielle.

Parmi les chantiers prioritaires, on retient trois axes de travail. Les industriels se mobiliseront en faveur de l'économie circulaire pour renforcer et diffuser les bonnes pratiques à l'échelle de chaque secteur. Les Comités Stratégiques de Filières, dans le cadre d’une démarche volontaire pilotée par le Conseil National de l’Industrie en lien avec les parties prenantes, s’engageront sur des objectifs chiffrés notamment d’incorporation de matières recyclées, adaptés aux secteurs de manière différenciée.

Afin de garder sur le territoire la valeur ajoutée des activités et des matériaux issus des déchets valorisables, la France soutiendra au niveau européen les propositions en ce sens, incluant la proposition de limiter les transferts transfrontaliers. Une réflexion sera engagée par le Gouvernement sur la mise en œuvre du principe de proximité à l’échelle pertinente pour chaque flux.

La fuite des métaux stratégiques présents dans nos déchets sera limitée par les mesures inspirées du Comité pour les Métaux Stratégiques (COMES), dont un reporting systématique sur les métaux stratégiques et terres rares dans les filières à responsabilité élargie (REP) concernées.